
Les 20 morts les plus marquantes des films "Jurassic Park" & "Jurassic World"

Yoann Sardet
“Eh oui, c'est comme ça que ça commence… Et ensuite il y a les cris et les sauve qui peut !” Dans la jungle d’Isla Sorna, Ian Malcolm, le génial théoricien du chaos rock’n’roll campé par Jeff Goldblum, résume avec son cynisme légendaire le ton de la saga Jurassic Park / Jurassic World.
Un monde où l’émerveillement laisse rapidement la place à la terreur alors que les dinosaures s’offrent invariablement un festin mémorable à chaque nouveau chapitre. La preuve avec ce guide JustWatch des vingt morts les plus iconiques et incontournables des films de la franchise, de Jurassic Park (1993) à Jurassic World: Renaissance (2025). Et en prime, nous vous disons où et comment (re)voir ces longs métrages (et ces morts) sur les plateformes de streaming.
La porte de la mort (Jurassic Park, 1993)
“Elle fut la première” annonçait en 1975 l’iconique affiche des Dents de la Mer. Jophery (campé par l’ancien joueur de baseball reconverti en cascadeur Jophery Brown), lui, fut le premier d’une longue liste de morts violentes dans la saga Jurassic Park. Chargé d’ouvrir la porte de la cage du vélociraptor dans la scène d’ouverture du long métrage, l’employé du parc est projeté au sol alors que le féroce dinosaure fonce contre la paroi : il est alors happé à l’intérieur par le saurien, malgré les efforts du garde-chasse pour le retenir. Et même si Steven Spielberg suggère plus qu’il ne montre, ses cris témoignent de la violence de l’attaque à laquelle il succombera.
Les toilettes de la mort (Jurassic Park, 1993)
C’est assurément la séquence mortelle la plus iconique du premier opus de la saga : terrorisé à la vision du tyrannosaure s’échappant de son enclos, l’avocat Donald Gennaro (Martin Ferrero) trouve refuge dans le (fragile) cabanon des sanitaires situé aux abords du parcours de visite. Quand celui-ci s’écroule après une charge du dinosaure, on découvre notre froussard tremblant, assis sur la cuvette des toilettes, sous le regard intrigué et affamé du T-Rex. Après quelques secondes d’espoir, ce dernier ne fait qu’une bouchée du malheureux : agité telle une poupée de chiffon, le corps de l’avocat ne résiste pas à la morsure du roi des lézards tyrans.
La voiture de la mort (Jurassic Park, 1993)
Si le premier Jurassic Park a convoqué des espèces incontournables du bestiaire dinosauresque (tyrannosaure, tricératops et autres brachiosaures), il a fait découvrir aux spectateurs des créatures moins connues. A l’image du dilophosaure, “petit” saurien à collerette capable de cracher un venin paralysant sur ses proies. L’informaticien Dennis Nedry (Wayne Knight) en fera les frais, alors que l’un de ces théropodes a décidé de faire de lui son repas du soir. Aveuglé par la bile visqueuse du saurien, le traître du film croit trouver refuge dans sa jeep… où l’attend justement le prédateur. Ses cris hantent encore les routes d’Isla Nublar.
L’embuscade de la mort (Jurassic Park, 1993)
“Petite futée…” Ce seront les derniers mots de Robert Muldoon (Bob Peck), le garde-chasse de Jurassic Park, pourtant rompu à la traque et la gestion des grands prédateurs. Malgré son expérience au Kenya, déjà au service de John Hammond, il n’aura pas su anticiper l’attaque coordonnée des vélociraptors : croyant pouvoir éliminer facilement l’un d’eux, installé dans la végétation d’Isla Nublar, Muldoon réalise bien trop tard que le dinosaure n’était qu’un appât destiné à détourner son attention. Alors qu’il s’apprête à faire feu, un congénère surgit brusquement et lui saute dessus. Une attaque par un raptor qu’il n’avait pas encore vu : exactement comme l’avait prédit Alan Grant au début du film.
La caravane de la mort (Le Monde Perdu : Jurassic Park, 1997)
Les fans de la saga ont sans doute oublié le nom d’Eddie Carr (Richard Schiff). Pourtant, cet expert en équipements d’expéditions a donné sa vie pour que les héros de Le Monde Perdu : Jurassic Park puissent survivre. C’est en effet lui qui empêche Ian, Sarah et Nick d’être emportés par la chute de la caravane sur la falaise d’Isla Sorna. Grâce au treuil de son tout-terrain, Eddie fait son possible pour faire remonter ses compagnons… même quand un couple de tyrannosaures s’attaque au véhicule. Alors qu’il appuie désespérément sur l’accélérateur, il est finalement attrapé par les terribles mâchoires pour être coupé en deux par les T-Rex en colère. Une sanglante et cruelle fin pour un héros trop souvent oublié.
Le ruisseau de la mort (Le Monde Perdu : Jurassic Park, 1997)
Dieter Stark (Peter Stormare) n’aurait peut-être pas dû envoyer une décharge électrique sur ce pauvre petit compsognathus à son arrivée sur l’île d’Isla Sorna. Car le karma jurassique va lui faire payer. C’est sous les assauts répétés d’une meute de compys que le chasseur chevronné finit par succomber dans le lit d’un ruisseau, seul, malgré ses appels à l’aide à ses compagnons qui ne l’entendent pas depuis les hauteurs où ils bivouaquent. A bout de force, traqué par les carnivores, Dieter pense trouver refuge derrière un tronc d’arbre, mais il y est finalement rejoint par les prédateurs. Ses hurlements et l’eau teintée de rouge ne laissent aucun doute quant à la suite des événements. Ou quand le nombre terrasse la taille.
La cascade de la mort (Le Monde Perdu : Jurassic Park, 1997)
Une mort stupide, certes, mais spectaculaire et mémorable, qui illustre le génie de la mise en scène de Steven Spielberg. Réfugié dans une grotte derrière une cascade d’Isla Sorna pour échapper au T-Rex, le Dr. Robert Burke (Thomas F. Duffy) est hors d’atteinte mais se jette presque de lui-même entre les dents du tyrannosaure après avoir senti un serpent se glisser sous ses vêtements. On ne voit rien, certes, mais le bruit du craquement de ses os et le filet rougeâtre qui teinte la chute d’eau génèrent un effroi certain chez le spectateur (et chez Sarah Harding, qui détourne le regard face à ce spectacle sanglant). Pour l’anecdote, le personnage de Robert Burke est inspiré du véritable paléontologue Robert Bakker, rival de Jack Horner, consultant sur la saga et inspiration du personnage d’Alan Grant (Sam Neill).
Le vidéoclub de la mort (Le Monde Perdu : Jurassic Park, 1997)
Nous sommes dans le dernier tiers de Le Monde Perdu : Jurassic Park. Lâché dans les rues de San Diego, le T-Rex fait des ravages entre un gentil chien de garde dévoré, une station essence explosée et un bus fracassé. Sans oublier ce passant anonyme, qui tente de trouver refuge dans un vidéoclub avant que les mâchoires du dinosaure ne se referment sur lui. Emporté par le monstre, il est mis en pièces derrière une voiture garée le long du trottoir, dans des gargouillis aussi horribles que cartoonesques. Baptisé “Unlucky Bastard”, le personnage est campé par nul autre que David Koepp, scénariste de Jurassic Park, Le Monde Perdu : Jurassic Park et Jurassic World: Renaissance. C’est lui-même qui a demandé à Steven Spielberg d’être mangé par un T-Rex. Requête accordée !
Le cargo de la mort (Le Monde Perdu : Jurassic Park, 1997)
Décidément, Le Monde Perdu : Jurassic Park propose son lot de morts iconiques. La dernière, et non des moindres, est celle de Peter Ludlow (Arliss Howard), neveu de John Hammond et nouveau patron de InGen. Le fiasco du safari sur Isla Sorna et la destruction de San Diego par le T-Rex sont à mettre à son crédit, et il le paie avec un trépas douloureux en servant de proie au jeune tyrannosaure. Après que le dinosaure adulte ait broyé ses jambes dans la cale du cargo, il jette Ludlow à sa progéniture pour lui enseigner l’art de la chasse. Et c’est sous les yeux attentifs et bienveillants de son aîné que le petit théropode se charge de le dévorer.
L’avion de la mort (Jurassic Park 3, 2001)
Il y a un nouveau super prédateur sur Isla Sorna. Son nom : le spinosaurus aegyptiacus, un monstre au museau allongé aussi à l’aise sur terre que dans l’eau et capable de terrasser un T-Rex (au grand désarroi des fans). On le découvre assez rapidement dans Jurassic Park 3, alors que l’avion qui transporte Alan Grant (malgré lui) et ses compagnons d’infortune s’écrase dans la jungle. Comme son partenaire Cooper (John Diehl), happé sur la piste de décollage quelques instants plus tôt, Nash (Bruce A. Young) finit dans l’estomac du dinosaure après avoir été tiré du fuselage, jeté au sol, piétiné et décapité. Qu’on se le dise, le spinosaure n’est pas là pour faire de la figuration.
Le piège de la mort (Jurassic Park 3, 2001)
Depuis la mort de Robert Muldoon dans le premier film, on savait que les vélociraptors étaient des prédateurs intelligents capables d’élaborer des attaques coordonnées. On les découvre encore plus évolués dans Jurassic Park 3, alors qu’ils utilisent le pauvre Udesky (Michael Jeter) comme appât vivant pour inciter ses compagnons à descendre des arbres où ils ont trouvé refuge pour se porter à son secours. Avec, pour paralyser le monsieur, une griffe savamment plantée dans la colonne vertébrale… Et même si le piège échoue, hors de question pour les raptors de laisser le mercenaire en vie : d’un redoutable coup de dents, l’un des dinosaures brise la nuque du malheureux, mettant enfin un terme à ses souffrances.
Le parking de la mort (Jurassic World, 2015)
Bienvenue à Jurassic World ! Le rêve de John Hammond a enfin pris vie grâce aux dollars de Simon Masrani (Irrfan Khan), aux expériences de Henry Wu (BD Wong) et à la gestion de Claire Dearing (Bryce Dallas Howard). C’était sans compter l’Indominus Rex, créature hybride et déchaînée échappée de son enclos. C’est justement en sortant des murs de sa prison de béton que le monstre va marquer les esprits, en gobant d’une seule bouchée le responsable de la sécurité (Eric Edelstein) : caché derrière le pare-choc de sa voiture, l’homme espère échapper au monstre, mais ce dernier écarte d’un coup de patte le véhicule. Un dernier regard impuissant à Owen (Chris Pratt) et les mâchoires impitoyables se referment sur lui.
La balise de la mort (Jurassic World, 2015)
Envoyée sur les traces de l’Indominus, l’escouade de confinement menée par Katashi Hamada (Brian Tee) se retrouve rapidement dépassée : le dinosaure a en effet réussi à arracher sa balise, trompant ainsi leur vigilance. Et son ADN, qui lui offre la capacité de se camoufler dans les feuillages environnants, finit de lui donner l’avantage : le prédateur saisit et broie le chef de mission avec sa patte aux griffes acérées, avant de le jeter au sol et de l’écraser d’un puissant coup de patte. Aucun membre de l’équipe ne lui survivra. Pour l’anecdote, les deux gouttes de sang qui tombent des arbres sur l’avant-bras d’Hamada et prennent chacune une direction différente sont un clin d’oeil à la fameuse théorie du chaos chère à Ian Malcolm, dont il faisait l’expérience avec deux gouttes d’eau dans le tout premier Jurassic Park.
Le bassin de la mort (Jurassic World, 2015)
Zara Young (Katie McGrath) nous a quittés trop jeune. Mais elle est au centre de LA séquence emblématique de Jurassic World. En l'occurrence une panique générale qui voit une nuée de reptiles volants foncer sur le centre d'accueil du parc et ses visiteurs paniqués. Attrapée par un ptéranodon et emportée dans les airs, l’assistante personnelle de Claire Dearing est lâchée une première fois, rattrapée au vol puis lâchée une nouvelle fois directement dans le bassin du mosasaure. Une fois dans l’eau, elle est à nouveau prise pour cible par le volatile qui tente de la récupérer avec son bec puis ses serres, jusqu’à ce que le mosasaure happe le ptéranodon et la jeune femme en ouvrant grand sa gueule. On espère sincèrement que Zara est morte noyée (ou de peur) avant de visiter les entrailles du monstre.
Le labo de la mort (Jurassic World, 2015)
La trilogie Jurassic World a fait de Blue un véritable personnage, auquel les fans se sont attachés. Mais il ne faudrait pas oublier que la femelle vélociraptor est un animal extrêmement dangereux et féroce. Vic Hoskins (Vincent D'Onofrio) peut en témoigner, lui qui rêvait de faire de Blue et ses congénères Charlie, Delta et Echo des armes biologiques. Blue lui rappelle à sa façon l’importance du bien-être animal dans le laboratoire, en attrapant son bras tendu (n’est pas Owen qui veut !) à pleines dents avant de le massacrer à coups de griffes. Mérité ? Sans doute. Sanglant ? Assurément.
L’hélicoptère de la mort (Jurassic World: Fallen Kingdom, 2018)
Dans la saga Jurassic, il ne faut jamais crier victoire trop vite. A l’image de Jack (Robert Emms), un mercenaire envoyé avec son équipe dans les ruines de Jurassic World pour mettre la main sur le squelette et l’ADN de l’Indominus Rex. Sous une pluie battante, il se retrouve poursuivi par le T-Rex et parvient à agripper l’échelle de l’hélicoptère. Une échelle que le dinosaure réussit lui aussi à agripper avec sa gueule, menaçant de faire s’écraser l’appareil. Les occupants décident alors de sacrifier Jack en détachant le cordage, mais l’échelle finit par céder et échappe au tyrannosaure. Alors qu’il hurle sa joie d’avoir survécu, l’homme est happé par le mosasaure, qui s’extrait de son bassin d’un bond surpuissant. 5 minutes sous tension qui donnent le ton de Jurassic World: Fallen Kindgom, et qui seront revisitées à travers les yeux de Darius et ses compagnons dans la série animée La Colo du Crétacé.
Les dents de la mort (Jurassic World: Fallen Kingdom, 2018)
Ce n’est jamais une bonne idée de pénétrer dans la cage d’un dinosaure. Quand bien même celui-ci serait anesthésié. Le chasseur Ken Wheatley (Ted Levine) en fait les frais en essayant de récupérer un trophée pour sa collection : une dent d’Indoraptor, espèce hybride d’une férocité extrême. Feignant l’inconscience, l’animal attire l’homme derrière les barreaux, se laisse approcher puis passe à l’attaque : il arrache son bras droit, qu’il avale sous ses yeux, avant de contempler cette proie impuissante qu’il prend visiblement plaisir à mettre à mort. Quelques secondes plus tard, le dinosaure poursuit son massacre dans l'ascenseur du Manoir Lockwood où on trouvé refuge Gunnar Eversol (Toby Jones) et ses invités.
Le marché de la mort (Jurassic World : Le Monde d’après, 2022)
Comme tant d’autres avant lui, Rainn Delacourt (Scott Haze) a succombé au karma jurassique. Car comme la vie, le châtiment trouve lui aussi toujours un chemin. Pour le braconnier, adversaire d’Owen dans Jurassic World : Le Monde d’après, son douloureux trépas a pour cadre un marché noir aux dinosaures situé à Malte, grâce aux efforts coordonnés de trois dinosaures (et d’Owen). Les bras mordus et maintenus respectivement par un lystrosaure et un carnotaure, Delacourt voit son interrogatoire interrompu par un jeune baryonyx affamé qui s’attaque à la seule partie accessible de ce déjeuner gratuit : la tête. Bon appétit !
Le tunnel de la mort (Jurassic World : Le Monde d’après, 2022)
A l’instar d’Alan Grant, Ellie Sattler et Ian Malcolm, un autre personnage du film original fait son grand retour dans Le Monde d’après : Lewis Dodgson (Campbell Scott), le scientifique qui avait chargé Dennis Nedry de voler des embryons dans le tout premier film. Désormais patron tout-puissant de Biosyn, il poursuit sa conquête du monde en manipulant l’ADN des dinosaures et des insectes (les sauterelles géantes, c’est son œuvre). Aussi, on n’est donc pas tellement triste quand il est pris en chasse par des dilophosaures dans les tunnels de son sanctuaire des Dolomites. Comme Nedry avant lui, c’est seul et le visage recouvert de venin paralysant qu’il poussera son dernier hurlement. La boucle est bouclée.
La falaise de la mort (Jurassic World: Renaissance, 2025)
Si le dernier film en date, Jurassic World: Renaissance, présente finalement un nombre réduit de personnages, quelques séquences de morts peuvent prétendre à intégrer ce classement. Nous en avons retenu une, terrible et injuste car elle touche un personnage très sympathique (et francophone !). On ne parle pas ici des deux victimes de l’ignoble D-Rex, ni des mercenaires emportés par les spinosaures, mais de LeClerc (Bechir Sylvain), le mécano de la mission menée par Zora Bennett (Scarlett Johansson) et Duncan Kincaid (Mahershala Ali). Fidèle, attachant et a priori increvable (le naufrage du navire en témoigne), LeClerc ne survit toutefois pas au Quetzalcoatlus : alors qu’il tente de remonter une falaise, poursuivi par le ptérosaure, l’homme est finalement broyé et englouti par l’immense bec du volatile, qui s’y reprend à plusieurs reprises pour avaler sa proie humaine d’une traite. LeClerc ne méritait pas ça.
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