Los Punks: We Are All We Have (2016)

Punks not dead! En tout cas dans les arrière-cours des quartiers déshérités de Los Angeles gangrenés par le chômage et le crime organisé. Là-bas, sous l’influence des Latino Punks, les jeunes se remettent à danser le pogo. Dans les quartiers pauvres de Los Angeles et à Boyle Heights, les punks, qui souffraient d’un complexe d’infériorité musicale, refont surface. Une scène streetpunk a éclo, qui fait danser Sid Vicious dans sa tombe. Comme les dinosaures du punk britannique, les petits jeunes de Psyk Ward, Rhythmic Asylm, Corrupted Youth et Crusty Drunks vomissent le capitalisme et le système. Ils jouent dans les garages et donnent des concerts dans les arrière-cours de leur quartier. Avec un public changeant : parfois une poignée de fans, d’autres fois quelques centaines. Dans ces quartiers ouvriers presque exclusivement latinos de Los Angeles, les clubs sont quasi inexistants. Angela Boatwright, photographe musicale et réalisatrice, appelle ces punks nouvelle génération « Los Punks ». C’est aussi le titre qu’elle a donné à son documentaire, qui dévoile pour la première fois cet univers, dont presque tout le monde, y compris à Los Angeles, ignorait l’existence.