Sex Education se termine avec sa saison 4 et les conseils avisés de sexologue d’Otis aussi. La série a certainement marqué son nom dans l’histoire des séries télévisées en connaissant un succès mondial sur sa plateforme de streaming Netflix. Ce succès est notamment dû à son approche franche et humoristique de la sexualité adolescente. Otis, Maeve, Eric et les autres personnages de Moordale Secondary School nous ont offert des moments aussi mémorables, hilarants et touchants grâce auxquels nous sommes passés du rire aux larmes, tout en abordant des sujets sérieux et pertinents.
Mais vous avez surement fini de binge-watcher cette pépite, et vous ne savez pas vers où vous tourner ? Heureusement, le monde du streaming regorge de séries qui, tout en ayant leur propre saveur unique, partagent l’esprit, l’humour, la profondeur et l’approche de la sexualité de “Sex Education”. Voici 7 séries en streaming incontournables qui sont parfaites pour les fans de Sex Education.
Big Mouth, si Sex Education était un dessin animé
Big Mouth est une série animée qui explore les tribulations de la puberté avec un humour décapant et une honnêteté rafraîchissante. Les protagonistes, adolescents, sont tous accompagnés par leurs “monstres hormonaux”. Ces créatures symbolisent les bouleversements de cette période charnière qu’est l’adolescence. La série est hilarante et nous fait suivre des adolescents dans les situations les plus gênantes, plaisantes, malheureuses ou épanouissantes de leurs jeunes années. Ces ados découvrent leur corps, leur libido, leurs poils qui poussent, leur genre et leur orientation sexuelle.
Tout comme “Sex Education”, la série aborde des sujets souvent tabous avec une légèreté et une authenticité qui permettent de dédramatiser les défis de l’adolescence. Les deux séries parviennent à traiter de thématiques complexes de manière accessible et divertissante, faisant d’elles des œuvres à la fois éducatives et divertissantes.
Hartley, cœurs à vif, l’éducation sexuelle à l'Australienne
Si Sex Education avait une cousine australienne, ce serait bien cette série. Hartley, cœurs à vif, plonge dans le quotidien d’adolescentes et d’adolescents, explorant avec réalisme et sensibilité les divers défis auxquels ils sont confrontés : relations amoureuses, familiales et sociales. Cette série s’attaque à une culture hétéronormative et dépassée de manière incisive, drôle et captivante. Ça vous rappelle quelque chose ? Nous, ça nous rappelle Sex Education.
Skins, la série lycéenne britannique des années 2000
Les Millenials ont grandi avec cette série qui marqué la culture populaire de la fin des années 2000 au début des années 2010. Cette série britannique était un véritable bol d’air frais dans un océan de séries américaines édulcorées. Même si sur certains aspects Skins n’a pas très bien vieilli, on ne peut qu'aimer revoir Tony, Effy, Sid, Cook ou Freddie. Dans la belle ville de Bristol, cette série aborde de front des sujets souvent tabous : la santé mentale, la sexualité et la toxicomanie.
Tout comme Sex Education, Skins offre une vision sans concession de la vie adolescente, avec ses moments de joie, de tristesse et de confusion. Les deux séries rappellent que l'adolescence est une période de découvertes, mais aussi de défis.
The End of the F***ing World, l’autre série britannique qui explore l’adolescence
Cette série, basée sur la bande dessinée du même nom de Charles Forsman, suit les péripéties de deux adolescents, James et Alyssa, qui se lancent dans un road trip chaotique à travers l’Angleterre. James se croit psychopathe et Alyssa veut s’échapper de sa vie familiale tumultueuse. Les deux forment un duo tout aussi improbable qu’extraordinaire. Si James se croit psychopathe, c’est parce qu’il a des pensées violentes et une fascination pour le meurtre, alors qu’Alyssa est impulsive et peut se venter d’une franchise parfois brutale. Ensemble, ils embarquent dans un voyage qui les voit commettre des crimes tandis qu’ils affrontent chacun leurs démons intérieurs.
The End of the F***ing World jongle entre comédie sombre et scènes poignantes d’émotion et de vulnérabilité. La santé mentale est au centre de cette série, et comme Sex Education, elle explore relations, sexualité et auto-découverte. En fin de compte, "The End of the F***ing World" est une série qui défie les conventions du genre et offre une représentation honnête et non filtrée de la douleur, de la joie et du chaos qui accompagnent souvent le passage à l'âge adulte. Pour les fans de "Sex Education", c'est une montre incontournable, offrant une autre facette de l'adolescence rarement explorée avec autant de perspicacité et de nuance à la télévision.
Lovesick, amour, sexe et chlamydiae
Cette comédie romantique britannique suit Dylan, un jeune homme doux et romantique, qui, après avoir été diagnostiqué avec des chlamydiae, décide de contacter toutes ses anciennes partenaires sexuelles pour les informer. Le synopsis est assez banal, et ce qui pourrait sembler être une prémisse comique assez simple se transforme en une exploration profonde des relations, des regrets et de la croissance personnelle.
La série est rythmée par des flashbacks qui explorent les anciennes relations de Dylan et pourquoi elles ont pris fin. Ces retours en arrière permettent de comprendre la dynamique de chaque relation, mais aussi de voir comment Dylan et ses amis proches, Luke et Evie, ont évolué au fil du temps. En somme, "Lovesick" est une série qui, tout en étant drôle et divertissante, offre une réflexion profonde sur les complexités de l'amour à l'ère moderne. Pour les fans de "Sex Education" qui apprécient une représentation authentique et nuancée des relations, "Lovesick" est une série incontournable qui promet rires, larmes et beaucoup de moments de réflexion.
Derry Girls, des lycéennes d’Irlande du Nord à mourir de rire
Derry Girls se déroule dans la ville de Derry, en Irlande du Nord, pendant les années 1990, une période marquée par des conflits politiques et religieux. Cette série, créée par Lisa McGee, suit les mésaventures d’Erin, Orla, Clare, Michelle et son cousin anglais, James. Ce groupe d’adolescents navigue à travers les défis de la jeunesse tout en vivant dans une région troublée par la violence et l’instabilité politique. Derry Girls a cette capacité incroyable de mêler habilement l’humour et l’histoire. Le rire est constant pour le spectateur, mais cet humour qui fait mouche est rythmé par un contexte historique difficile, avec des checkpoints militaires, des soldats armés et des menaces de violence. Pour nous, Français, c’est une belle manière d’en connaître plus sur cette période connue outre manche comme The Troubles, tout en rigolant.
Derry Girls montre donc un groupe de filles (et James) impertinentes, indisciplinées et absolument hilarantes dans leur quête incessante de divertissement et de normalité dans un contexte tout sauf normal. Comme Sex Education, la série partage une représentation honnête et humoristique de l’adolescence et n’a pas peur d’aborder des sujets tabous. Mais Derry Girls a le mérite d’explorer une période de conflits à travers les tribulations d’un groupe d’ado.
Dirty Lines, l’âge d’or du téléphone rose aux Pays-Bas
Dirty Lines nous transporte dans les années 1980 à Amsterdam, à l’aube de l’ère du téléphone rose. La série suit l’étudiante en psychologie Marly Salomon qui travaille pour Teledutch, la première entreprise de téléphone rose d’Europe mise en place par Frank et Ramon Stigter. Leur but ? “aider les hommes à améliorer leur libido.” À travers cette série hollandaise, nous explorons la libération sexuelle et les normes sociétales de l’époque.
Tout comme "Sex Education", "Dirty Lines" aborde des sujets liés à la sexualité, mais d'une manière très différente. Alors que "Sex Education" se concentre sur l'éducation sexuelle et les défis de l'adolescence, "Dirty Lines" explore les complexités de l'industrie du sexe et les implications morales qui en découlent. Tout cela dans une ambiance euphorisante des années 80 hollandaises, avec une bande-son à vous faire danser, et de très bons acteurs.